Opening speech: Philippe Henri (President, CIBP / BPMED), Sabine Calba (CEO, BPMED)
Discours d’ouverture : Philippe Henri (Président, CIBP / BPMED), Sabine Calba (CEO, BPMED)
Le 5 juin 2025, la CIBP a célébré son 75e anniversaire à Marseille, mettant en avant l’engagement des banques coopératives envers les communautés et la solidarité, avant la recherche du profit.
L’événement a été l’occasion de réaffirmer les valeurs fondamentales du modèle coopératif et de répondre aux besoins locaux, en écho à la proclamation par l’ONU de 2025 comme Année internationale des coopératives.
La CIBP vise à renforcer les économies locales à travers une gouvernance démocratique et des pratiques partagées, ayant récemment lancé un manifeste pour le développement durable afin de s’aligner sur les exigences de responsabilité sociale.
Banque Populaire Méditerranée, ancrée dans le développement régional, adopte les technologies et les pratiques durables tout en renforçant la relation client dans le cadre de sa stratégie de croissance « Cœur Bleu Méditerranée ». La vision portée est celle de l’optimisme et de la coopération pour relever ensemble les défis, avec pour ambition une croissance économique solide et un tissu communautaire renforcé.
Le 5 juin 2025, Philippe Henri, Président de la Banque Populaire Méditerranée (BPMED) et de la CIBP, accompagné de Sabine Calba, Directrice générale de BPMED, ont ouvert les célébrations du 75e anniversaire de la CIBP à Marseille, en soulignant l’engagement des banques coopératives envers la solidarité et les communautés, avant la recherche du profit. Ils ont salué cette journée comme un moment de réflexion et de projection vers l’avenir, tout en rendant hommage aux racines historiques de la coopération à Marseille, ville emblématique d’échanges et de liens culturels.
L’événement a réaffirmé l’attachement aux valeurs fondamentales du modèle coopératif, plaidant pour un engagement fort au service des besoins des communautés. Il s’est également inscrit dans le cadre de l’Année internationale des coopératives proclamée par l’ONU pour 2025, soulignant l’importance du modèle coopératif face aux défis mondiaux actuels. Nées au XIXe siècle en Allemagne, les banques coopératives rassemblent aujourd’hui plus de 70 milliards de membres dans le monde, promouvant l’inclusion financière et la résilience économique.
Créée il y a 75 ans, la CIBP défend la gouvernance démocratique et œuvre au développement des économies locales à travers la formation et le partage de bonnes pratiques. Elle a récemment lancé un manifeste pour le développement durable, alignant ainsi sa stratégie sur les principes de responsabilité sociale.
Les événements à venir porteront sur l’action locale, en mettant l’accent sur les transitions écologiques, l’inclusion financière et la transformation numérique. Les participants échangeront avec des intervenants sur les enjeux contemporains, renforçant l’esprit coopératif à travers la collaboration et le partage d’idées.
Issue d’une fusion, la Banque Populaire Méditerranée accompagne aujourd’hui 522 000 clients et joue un rôle moteur dans le développement régional grâce à une offre de services diversifiée et des initiatives stratégiques. Sa stratégie de croissance, baptisée « Cœur Bleu Méditerranée », place la relation client au centre de ses priorités afin de mieux répondre aux besoins du territoire.
L’engagement de la banque en faveur du développement durable traduit une prise de conscience des défis environnementaux urgents, notamment dans la région méditerranéenne. Elle mise également sur l’innovation technologique, dont l’intelligence artificielle, pour améliorer son efficacité et la satisfaction de ses clients. Avec l’ambition de renforcer largement sa base de sociétaires, la banque projette une croissance économique forte fondée sur la coopération et l’innovation. La vision portée reste résolument optimiste, invitant chacun à participer activement au renforcement du lien social et à la réponse collective aux enjeux partagés.
- La célébration du 75e anniversaire de la CIBP à Marseille a mis en lumière l’engagement des banques coopératives envers la communauté plutôt que le profit.
- Philippe Henri a souligné l’importance de la solidarité, de la démocratie et de la responsabilité partagée dans les banques populaires.
- Marseille, ville d’échanges depuis plus de 2 600 ans, incarne les valeurs de coopération et de lien culturel au cœur du mouvement coopératif.
- La reconnaissance de 2025 comme Année internationale des coopératives par l’ONU renforce la pertinence du modèle coopératif face aux enjeux globaux.
- Les banques coopératives soutiennent les économies locales et favorisent la mutualisation, la stabilité et la résilience financière.
- Depuis 75 ans, la CIBP accompagne la croissance des institutions coopératives à travers la formation et le partage des bonnes pratiques.
- La gouvernance démocratique et l’ancrage local sont au cœur de l’ADN coopératif défendu par la CIBP.
- Les actions locales jouent un rôle clé dans le développement durable et le soutien à l’entrepreneuriat régional.
- Le modèle coopératif est présenté comme une réponse concrète et solidaire aux défis contemporains.
- Dans un contexte de ressources coûteuses et de conditions de marché difficiles, la performance bancaire reste un enjeu stratégique.
- La satisfaction des besoins diversifiés des clients est essentielle à la croissance et à la pertinence du modèle bancaire coopératif.
- La Banque Populaire Méditerranée met l’accent sur la proximité, l’expertise et l’adaptation aux réalités du territoire.
- L’innovation technologique, y compris l’IA, est perçue comme un levier clé pour améliorer l’efficacité et la satisfaction client.
- La santé est identifiée comme un secteur prioritaire pour les coopératives face au vieillissement démographique.
- Une ambition forte vise à accroître le nombre de membres, avec un potentiel de +50 milliards d’euros de PIB d’ici 2030.
- La préservation de la Méditerranée via l’économie bleue est un pilier de la stratégie régionale de développement durable.
- La fusion des structures vise à renforcer la présence de la banque dans la région et à mieux servir ses sociétaires.
- Le séminaire aborde le rôle des technologies dans la performance à long terme des banques coopératives.
- La compréhension des besoins régionaux et l’implication des jeunes dans la gouvernance sont cruciales pour l’avenir du coopérativisme.
- L’engagement des collaborateurs et des membres dans le plan stratégique renforce la résilience et la pertinence du modèle coopératif.
Testimonies: Marco Almada (CEO, SICOOB), Siria Jeldes (President, COOPEUCH), Rodrigo Silva (CEO, COOPEUCH), Gerald Fleischmann (CEO, Volksbank Wien)
Témoignages : Marco Almada (CEO, SICOOB), Siria Jeldes (Présidente, COOPEUCH), Rodrigo Silva (CEO, COOPEUCH), Gerald Fleischmann (CEO, Volksbank Wien)
Le CIBP a célébré son 75e anniversaire à Marseille, mettant en lumière le rôle essentiel des coopératives qui privilégient les personnes plutôt que le profit tout en restant rentables. Les intervenants ont souligné que le coopérativisme est un langage porteur de sens et l’importance de la diversité des perspectives au sein de la communauté.
Le contexte historique a révélé que les coopératives brésiliennes étaient largement ignorées jusqu’aux années 1990, lorsque des dirigeants ont commencé à s’inspirer des modèles européens réussis. Les discussions ont particulièrement porté sur l’engagement des jeunes leaders, l’amélioration des services coopératifs grâce à la technologie et la nécessité d’une communication efficace pour répondre à tous les membres.
L’événement s’est conclu sur l’importance d’un dialogue continu pour stimuler l’innovation et préserver la pertinence des valeurs coopératives face aux défis contemporains.
Le 5 juin, le CIBP a célébré son 75e anniversaire à Marseille en mettant en avant des témoignages de leaders coopératifs influents de plusieurs générations.
L’événement a souligné le rôle essentiel des coopératives, qui placent les personnes avant les profits tout en restant rentables. Les principaux intervenants ont insisté sur l’essence du coopérativisme comme un langage porteur de sens, ainsi que sur l’importance d’intégrer des perspectives diverses au sein de la communauté coopérative.
Le contexte historique des origines du CIBP au Brésil a été rappelé, soulignant que les coopératives y étaient restées largement marginales jusqu’aux années 1990, malgré leur potentiel. Un tournant important est survenu lorsque des dirigeants visionnaires ont su s’inspirer des modèles européens réussis pour redynamiser les coopératives brésiliennes.
Le rôle de réseau joué par le CIBP a largement contribué au renforcement du mouvement coopératif au Brésil, en insistant sur l’intercoopération entre différentes institutions. L’engagement des jeunes leaders a été un thème central, avec des échanges portant sur l’élargissement des perspectives pour mieux répondre aux défis mondiaux auxquels font face les coopératives.
L’évolution technologique a été perçue comme un catalyseur clé pour améliorer les services coopératifs, nécessitant une adaptation constante. Par ailleurs, l’importance d’une communication efficace pour mobiliser à la fois les jeunes et les membres plus âgés a été mise en avant.
L’identité coopérative et sa pertinence dans la lutte pour l’inclusion financière ont également été abordées, en réfléchissant aux dynamiques changeantes de l’engagement des membres. Les intervenants ont souligné l’importance de proposer des produits financiers en phase avec les attentes des membres. La responsabilité sociale est apparue comme un aspect fondamental des valeurs coopératives, notamment en période économique difficile. La confiance a été reconnue comme un élément clé renforçant les liens communautaires, particulièrement en temps de crise. L’attachement aux principes coopératifs constitue un avantage concurrentiel dans le secteur bancaire.
Les efforts futurs viseront à harmoniser les avancées technologiques avec les valeurs traditionnelles du coopérativisme afin de préserver leur pertinence. La nécessité d’un dialogue continu entre les participants a été soulignée pour favoriser le partage d’expériences et stimuler l’innovation. L’événement s’est clôturé sur une note positive, avec la promesse de poursuivre les discussions autour de l’éthique et de la coopération.
- Les témoignages recueillis lors du 75e anniversaire de la CIBP ont mis en avant les valeurs partagées du mouvement coopératif, axées sur la communauté avant le profit.
- L’harmonie avec les territoires locaux est apparue comme un pilier essentiel des banques coopératives.
- La CIBP joue un rôle clé dans la mise en relation des institutions coopératives et la planification stratégique commune.
- L’avenir du coopérativisme repose sur l’inclusion et le développement des jeunes leaders.
- Les échanges avec des leaders coopératifs du monde entier ont apporté des enseignements précieux aux coopératives brésiliennes.
- Il est stratégique de comprendre les réalités coopératives propres à chaque pays pour mieux coopérer à l’international.
- La technologie et la digitalisation sont vues comme des leviers essentiels de transformation pour les banques coopératives.
- Le plan stratégique d’avenir met l’accent sur l’intercoopération entre institutions à travers les frontières.
- Les nouveaux dirigeants doivent adopter une vision globale tout en répondant aux défis locaux des coopératives.
- Le modèle coopératif peut constituer un facteur différenciant puissant pour attirer et fidéliser les clients.
- Il est essentiel que les coopératives incarnent et valorisent leurs valeurs fondamentales pour renforcer leur lien avec les sociétaires.
- Une représentation moderne des coopératives sur les réseaux sociaux est indispensable pour capter l’attention des jeunes générations.
- Durant la pandémie, les coopératives ont su offrir un refuge de confiance en période d’incertitude.
- L’importance de valeurs stables au sein des instances dirigeantes est soulignée, en contraste avec les dérives de certains modèles de leadership.
- L’implication de la génération Z est cruciale, car ses choix d’achat sont fortement guidés par des considérations éthiques.
- Les programmes de mise en réseau de la CIBP démontrent la vitalité et la résilience durable du modèle coopératif.
- L’adaptation des produits et services aux besoins spécifiques de chaque tranche d’âge est un facteur clé de réussite.
- Il existe un véritable potentiel pour un mouvement coopératif mondial fondé sur des valeurs partagées.
- Un juste équilibre entre les principes coopératifs et des services financiers efficaces est indispensable pour rester attractif.
- L’apprentissage continu et le partage d’expériences entre coopératives renforcent la qualité du service rendu.
2025 International Year of Cooperatives: Ariel Guarco (President, ICA - International Cooperative Alliance)
Année internationale des coopératives 2025 : Ariel Guarco (Président, ACI – Alliance coopérative internationale)
Ariel Guarco, président de l’Alliance Coopérative Internationale, est intervenu lors du 75e anniversaire du CIBP, mettant en avant l’Année Internationale des Coopératives dont le thème est « Les coopératives construisent un monde meilleur ».
La présentation de la flamme coopérative a symbolisé l’unité du mouvement coopératif, incarnant des valeurs partagées ainsi que la diversité des activités coopératives à travers le monde. Les participants ont salué les contributions historiques des coopératives dans la lutte contre des enjeux sociétaux majeurs tels que les inégalités économiques, l’insécurité alimentaire et les problématiques environnementales, soulignant l’importance d’une approche coopérative centrée sur le développement durable.
L’événement a également mis en lumière la nécessité de ressources financières pour soutenir les économies réelles, ainsi que le rôle de la démocratie coopérative dans la promotion de solutions innovantes aux défis contemporains.
Au final, ce rassemblement a constitué un moment d’unité, favorisant la collaboration entre coopératives et dessinant une vision claire pour le progrès à l’aube de l’Année Internationale des Coopératives.
Ariel Guarco, président de l’Alliance Coopérative Internationale (ACI), s’est adressé aux participants lors du 75e anniversaire du CIBP à Marseille, le 5 juin 2025, en mettant l’accent sur l’Année Internationale des Coopératives, dont le thème est « Les coopératives construisent un monde meilleur ».
Le moment fort de l’événement fut la présentation de la flamme coopérative, symbole essentiel d’unité et de collaboration au sein du mouvement coopératif. Venue de Paris, cette flamme représente la diversité des activités coopératives dans le monde tout en soulignant des valeurs partagées, en préparation d’une année dédiée à la coopération. Fabriquée à partir de matériaux recyclés, la flamme coopérative comporte quatre étages symbolisant les valeurs fondamentales et les familles du coopérativisme : démocratie, partage, coopération et responsabilité.
L’événement a cultivé un esprit de coopération et souligné l’impact des coopératives dans la construction d’un monde meilleur, un message réaffirmé par Ariel Guarco. Des témoignages de dirigeants coopératifs ont renforcé l’engagement continu envers ces valeurs.
En revenant sur les contributions historiques des coopératives, la manifestation a mis en lumière leur rôle dans la résolution de défis sociétaux complexes tels que les inégalités économiques et les enjeux environnementaux.
Les défis actuels, notamment l’insécurité alimentaire et la perte d’emplois, nécessitent une approche centrée sur le modèle coopératif pour un développement durable. Avec plus de 200 ans d’histoire, ce modèle illustre une stratégie réussie d’autonomisation et d’engagement des communautés. La nécessité de ressources financières pour soutenir les économies réelles est cruciale, face aux pratiques spéculatives qui menacent un développement global. Les principes démocratiques des coopératives garantissent la prise en compte des voix communautaires, favorisant ainsi des solutions innovantes aux enjeux contemporains. Par ailleurs, la demande croissante de formation et d’inclusion souligne l’importance des initiatives locales dans la démocratisation des systèmes financiers. La réflexion autour des fintech et de leurs implications révèle la nécessité d’un modèle priorisant les besoins des communautés. Les objectifs de développement durable restent inatteints, appelant à une croissance coopérative responsable pour bâtir un avenir meilleur. La résilience des coopératives lors des crises économiques démontre leur potentiel à renforcer les économies locales.
L’appel à la collaboration entre coopératives et autres institutions met en avant l’importance d’un engagement partagé et de responsabilités communes pour relever les défis actuels.
Globalement, cet événement a constitué un point d’union pour les membres du mouvement coopératif, les invitant à s’engager dans une vision commune de progrès et d’équité, préparant ainsi le terrain pour les initiatives à venir à l’occasion de l’Année Internationale des Coopératives.
- Ariel Guarco a évoqué l’Année internationale des coopératives 2025 lors du 75e anniversaire de la CIBP.
- Le thème principal est « Les coopératives construisent un monde meilleur ».
- La flamme coopérative, symbole d’unité, a voyagé à travers plusieurs pays.
- Elle représente les quatre familles du coopérativisme : producteurs, consommateurs, entreprises et coopératives multisectorielles.
- Les valeurs fondamentales sont la démocratie, le partage, la coopération et la responsabilité.
- L’ONU reconnaît les coopératives comme un modèle viable de développement.
- Les coopératives représentent 12 % du produit mondial et jouent un rôle essentiel dans l’économie.
- Le développement durable est étroitement lié aux modèles coopératifs.
- Le Secrétaire général de l’ONU souligne l’importance du modèle coopératif pour le développement durable.
- Les gouvernements sont invités à revoir leurs cadres réglementaires pour soutenir la croissance des coopératives.
- Les défis mondiaux actuels incluent la faim, le chômage et le changement climatique.
- Les coopératives pourraient être la seule option pour mener une vie digne.
- La gestion participative est essentielle pour la réussite des coopératives.
- Les communautés locales détiennent la clé pour relever les défis mondiaux.
- Il est nécessaire d’instaurer une gouvernance démocratique dans tous les systèmes opérationnels.
- Les outils d’inclusion financière doivent être bénéfiques et autonomisants pour les utilisateurs.
- La protection des données personnelles et le contrôle des utilisateurs sont cruciaux dans le système financier.
- Des efforts sont en cours pour relancer l’Association internationale de banques coopératives.
- La banque coopérative est perçue comme démocratique, transparente et inclusive.
- Un potentiel de synergie existe entre les institutions financières et les coopératives.
- L’importance du soutien communautaire dans le développement socio-économique est soulignée.
- La collaboration avec les organisations de terrain permet de répondre efficacement aux besoins locaux.
2025 International Year of Cooperatives - Roundtable: Ariel Guarco (President, ICA - International Cooperative Alliance), Marija Kolak (President, BVR), Stéphane Windsor (CEO, ORCAB)
Année internationale des coopératives 2025 – Table ronde : Ariel Guarco (Président, ACI – Alliance coopérative internationale), Marija Kolak (Présidente, BVR), Stéphane Windsor (CEO, ORCAB)
Une table ronde organisée le 5 juin 2025 à l’occasion de l’anniversaire du CIBP a mis en lumière le rôle de Marija Kolak, de la BVR, et de Stéphane Windsor, d’ORCAB, dans le secteur coopératif.
Marija Kolak a présenté les efforts de planification stratégique et de professionnalisation menés par la BVR en faveur des banques régionales en Allemagne, tandis que Stéphane Windsor a illustré la représentation d’ORCAB, qui regroupe les artisans de divers métiers en France. Tous deux ont souligné l’importance de la collaboration, de l’innovation et de la compréhension des rôles économiques des coopératives.
La discussion a également abordé les défis futurs, en insistant sur la nécessité d’impliquer les jeunes dans les coopératives afin de renforcer l’engagement communautaire et de répondre aux besoins actuels. Enfin, un appel fort a été lancé pour améliorer la visibilité des coopératives ainsi que leurs pratiques démocratiques, afin d’assurer leur succès durable.
Le 5 juin 2025, lors du 75e anniversaire du CIBP à Marseille, une table ronde a réuni Marija Kolak, de la BVR, et Stéphane Windsor, d’ORCAB, qui ont présenté leurs organisations ainsi que le secteur coopératif. Marija Kolak a souligné le rôle de la BVR dans la planification stratégique, le lobbying et la surveillance des risques pour près de 700 banques régionales en Allemagne, insistant sur l’importance de la professionnalisation dans le secteur bancaire coopératif. Stéphane Windsor a mis en avant l’impact d’ORCAB en France, représentant environ 9 500 artisans dans des métiers comme la plomberie ou l’électricité, illustrant ainsi l’étendue des coopératives au-delà du secteur financier. Tous deux ont insisté sur la collaboration et l’innovation au sein du mouvement coopératif, avec pour objectif de mieux faire comprendre leurs rôles économiques.
L’événement a célébré les réussites du mouvement coopératif tout en abordant ses défis futurs. Le dialogue a révélé la forte dimension culturelle de ces coopératives, dont les membres affichent un engagement profond envers ce modèle. Cette coopérative, unique en Europe, soutient une chaîne d’approvisionnement pour les entreprises artisanales, avec un chiffre d’affaires annuel de 1,4 milliard d’euros depuis sa création en 1976. L’implication des membres y est particulièrement forte, avec une participation aux assemblées dépassant 50 %. Ce modèle se distingue ainsi des institutions financières traditionnelles, où la recherche du profit à court terme l’emporte souvent sur la responsabilité à long terme.
La discussion a également mis en lumière la nécessité d’accompagner les jeunes et d’intégrer de nouvelles perspectives dans les instances dirigeantes. Des initiatives telles que des think tanks destinés à mobiliser les jeunes générations ont été présentées, en tenant compte de leur aspiration à la justice sociale et à des services personnalisés. La table ronde s’est conclue par un appel à renforcer la visibilité et l’efficacité des coopératives, tout en restant fidèles aux pratiques démocratiques. L’engagement des jeunes et la promotion de l’implication communautaire apparaissent comme essentiels pour assurer l’avenir et la pérennité des coopératives face aux défis contemporains.
- La table ronde a réuni Marija Kolak, Présidente du BVR, et Stéphane Windsor, Directeur général d’ORCAB, lors du 75e anniversaire de la CIBP à Marseille le 5 juin 2025.
- Le BVR est l’Association nationale des banques coopératives allemandes, représentant près de 700 banques régionales et supervisant leur stratégie.
- Les rôles clés du BVR incluent la définition de la stratégie future du secteur bancaire coopératif et la gestion d’un système de protection institutionnelle.
- Stéphane Windsor dirige ORCAB, un regroupement de 41 coopératives françaises spécialisées dans les métiers artisanaux.
- La discussion visait à élargir la compréhension des mouvements coopératifs au-delà du secteur bancaire.
- La coopérative en France compte environ 9 500 membres, principalement des entreprises artisanales.
- Le chiffre d’affaires total des 41 coopératives atteint environ 1,4 milliard d’euros par an.
- Le mouvement coopératif est présenté comme un engagement de vie, et non seulement une activité professionnelle.
- Le potentiel de transformation sociale par les efforts coopératifs a été souligné.
- Le réseau coopératif allemand sert 30 millions de clients et 18 millions de membres.
- Les coopératives privilégient la responsabilité à long terme plutôt que les profits à court terme, offrant une approche de gestion différente.
- L’engagement des membres est crucial, mesuré par les habitudes d’achat et la participation aux événements.
- Les assemblées coopératives enregistrent plus de 50 % de participation des membres, soulignant l’importance de l’engagement local et de l’appropriation.
- Le BVR détient près de 80 % de parts de marché, face à des banques majeures comme Deutsche Bank.
- Impliquer les jeunes est essentiel pour la pérennité et le succès futur des coopératives.
- Comprendre les attentes des jeunes générations en matière de banque moderne est fondamental.
- Maintenir une communication directe avec les parties prenantes est essentiel pour recueillir des retours.
- La promesse coopérative doit se concentrer sur la performance plutôt que sur la seule compétition tarifaire.
- En Argentine, les jeunes gèrent des coopératives scolaires, favorisant l’éducation financière.
- La CIBP sert de plateforme pour partager les meilleures pratiques en matière de banque coopérative.
- La collaboration entre organisations favorise l’apprentissage et le développement dans le secteur coopératif.
AI at the service of popular and cooperative banks' Relationship Managers: Christophe Carpentier de Changy (Executive Board Member, Banque CPH), Michael Migendt (Associate Director of Innovation & Digitalization, DZ Bank)
L’IA au service des chargés de relation des banques populaires et coopératives : Christophe Carpentier de Changy (Membre du Comité Exécutif, Banque CPH), Michael Migendt (Directeur associé de l’innovation et de la digitalisation, DZ Bank)
La table ronde sur l’intelligence artificielle (IA) dans la banque coopérative s’est tenue lors du 75e anniversaire du CIBP à Marseille, mettant en lumière le potentiel de l’IA à transformer le secteur.
Malgré les inquiétudes liées à la désinformation pouvant découler de contenus générés par l’IA, des outils comme ChatGPT sont de plus en plus adoptés pour améliorer l’efficacité et les services au sein des banques, comme en témoigne l’intégration réussie de l’IA par DZ Bank. Le débat a souligné l’importance de trouver un équilibre entre les méthodes bancaires traditionnelles et les avancées numériques, tout en maintenant des relations solides avec la clientèle et en répondant aux craintes liées à la suppression d’emplois, grâce à l’évolution des fonctions.
Les initiatives de formation continue visent à préparer les collaborateurs à l’intégration des technologies IA, insistant sur la nécessité de transparence concernant la confidentialité et la propriété des données afin de répondre aux attentes des consommateurs plus jeunes.
Lors de la table ronde sur l’intelligence artificielle (IA) dans la banque coopérative, Christophe Carpentier et Michael Migendt ont partagé des informations précieuses et échangé sur des aspects clés de ce sujet d’actualité.
L’IA est de plus en plus perçue comme une technologie révolutionnaire aux multiples applications, comparable à l’attention portée auparavant à la blockchain. De nombreux acteurs du secteur adoptent des outils comme ChatGPT, bien que des inquiétudes persistent quant à la désinformation, notamment en raison des « hallucinations » générées par l’IA. Des exemples concrets soulignent l’importance de vérifier rigoureusement les résultats produits par ces technologies.
Malgré ces défis, l’IA se distingue comme un levier d’amélioration de l’efficacité et des services dans le secteur bancaire, en particulier dans les banques coopératives. DZ Bank illustre parfaitement cette dynamique, utilisant l’IA au quotidien pour optimiser ses processus et renforcer l’interaction avec ses clients. Le laboratoire d’innovation de DZ Bank, créé il y a huit ans, œuvre activement à l’intégration réussie de l’IA dans le paysage financier coopératif.
Le maintien de relations solides avec les clients demeure fondamental, même si les banques cherchent à concilier méthodes traditionnelles et avancées numériques. Si des craintes concernant la suppression d’emplois existent, une évolution des rôles des collaborateurs et une montée en compétences sont envisagées. Le dialogue a également souligné l’investissement important réalisé dans l’IA et les technologies pour améliorer la qualité du service client, le caractère humain propre aux banques coopératives constituant un atout distinctif dans la fidélisation.
Les préoccupations relatives à la confidentialité des données et à la fiabilité des applications d’IA dans les décisions sensibles continuent d’être soulevées. Alors que les banques de taille plus modeste s’adaptent à un environnement concurrentiel en mutation, l’importance des relations personnalisées reste primordiale.
Des initiatives pédagogiques sont en cours pour faciliter l’adaptation des équipes à l’intégration de l’IA, privilégiant une approche proactive plutôt que défensive. La transparence autour de la propriété et de la sécurité des données est essentielle, notamment pour répondre aux attentes des jeunes consommateurs, de plus en plus sensibles aux questions de vie privée. En somme, l’IA constitue à la fois un moteur de transformation bancaire et un défi pour les méthodes traditionnelles, nécessitant une collaboration réfléchie et une adaptation continue pour réussir.
- L’intelligence artificielle (IA) évolue rapidement et est largement adoptée dans les milieux professionnels, souvent via des outils comme ChatGPT, malgré des inquiétudes sur la précision.
- DZ Bank a intégré l’IA comme un outil clé dans ses opérations quotidiennes tout en explorant ses applications dans les interfaces clients.
- L’importance des laboratoires d’innovation, comme celui de DZ Bank, est soulignée pour la recherche et l’intégration de l’IA dans les services financiers.
- La collaboration entre banques coopératives allemandes est cruciale pour explorer des solutions d’IA et améliorer l’interaction client.
- L’IA améliorera les processus internes par l’automatisation tout en complétant les emplois plutôt qu’en les remplaçant.
- Les clients apprécient le contact humain offert par les banques coopératives, en contraste avec le service impersonnel des banques commerciales.
- L’essor de l’IA est à la fois un défi et une opportunité, poussant les banques commerciales à réduire leurs services, mais renforçant l’efficacité des banques coopératives.
- La détection et la prévention de la fraude bancaire sont renforcées par l’IA, qui aide à identifier les transactions à haut risque.
- La fusion de divers outils numériques et de l’IA est considérée comme inévitable, l’IA générative étant prête à être déployée.
- La prise de conscience des biais dans l’IA est essentielle, car ils peuvent perpétuer des erreurs et nécessitent une gestion attentive.
- Des inquiétudes subsistent sur l’impact de l’IA sur la sécurité de l’emploi dans le secteur bancaire, notamment en ce qui concerne l’interaction avec les clients.
- Le paysage concurrentiel évolue alors que les banques adoptent de nouvelles normes de rapidité et de commodité.
- La sécurité des données personnelles et la confiance dans l’IA sont des défis majeurs pour sa mise en œuvre en entreprise.
- L’IA montre son efficacité dans des tâches comme l’analyse financière, mais un certain scepticisme demeure quant à une confiance totale en l’IA.
- Le secteur bancaire évolue rapidement avec l’apparition de nouvelles normes telles que les prêts hypothécaires en 5 minutes.
- Les jeunes générations sont de plus en plus sensibilisées aux enjeux des données et de l’IA.
- DZ Bank investit dans la technologie et la formation pour renforcer les compétences en IA de ses collaborateurs.
Popular and cooperative banks' inclusion: Louize Oliveira (Supervisor, SICOOB Institute / Researcher, University of São Paulo), Frédéric Lavenir (President, Adie)
Inclusion des banques populaires et coopératives : Louize Oliveira (Superviseure, Institut SICOOB / Chercheuse, Université de São Paulo), Frédéric Lavenir (Président, Adie)
Les tables rondes sur l’inclusion financière ont souligné le rôle essentiel des banques populaires et coopératives dans la promotion de l’inclusion financière, notamment par le biais de l’éducation financière. Celle-ci a été mise en avant comme un outil permettant aux individus d’éviter des erreurs coûteuses liées à une mauvaise gestion financière, tout en renforçant leurs compétences en matière de gestion de leurs finances.
L’exemple de SICOOB, avec la mise en place de cadres destinés à améliorer la capacité financière et la prise de décision de ses membres, a démontré l’impact positif de l’éducation financière sur les taux de défaut et l’engagement des adhérents. Les collaborations avec des organisations telles qu’Adie ont également été reconnues comme importantes pour autonomiser les populations défavorisées, notamment grâce au microcrédit et au soutien à l’entrepreneuriat, bien que des difficultés d’accès à l’éducation financière aient été relevées.
Globalement, les échanges ont insisté sur la nécessité d’une éducation continue, couvrant tous les publics, en s’appuyant sur les technologies et la coopération entre diverses institutions afin de favoriser une société plus inclusive.
Les discussions lors de la table ronde ont mis en lumière le rôle crucial des banques populaires et coopératives dans la promotion de l’inclusion financière, dépassant la simple offre de produits, en insistant particulièrement sur l’importance de l’éducation financière.
Les intervenants de SICOOB et d’Adie ont souligné les coûts élevés liés à une mauvaise gestion financière, rappelant que l’éducation financière permet aux individus de mieux gérer leurs finances. Louize Oliveira a expliqué comment SICOOB a mis en place un cadre visant à renforcer la capacité financière de ses membres et à favoriser des prises de décisions éclairées. La responsabilité partagée des banques coopératives pour améliorer le bien-être financier des membres et des communautés a été fortement mise en avant, en soulignant que l’amélioration de la littératie financière conduit à des comportements financiers positifs.
Les initiatives de SICOOB ont démontré leur efficacité, avec une baisse des taux de défaut chez les membres impliqués dans des actions d’éducation financière, renforçant ainsi leur fidélité et la qualité des portefeuilles de crédit. L’importance d’intégrer l’éducation financière dès le plus jeune âge, à travers des programmes destinés aux enfants, a été présentée comme un levier pour des bénéfices sociétaux durables. Le pouvoir transformateur de l’éducation financière a été illustré par des témoignages de personnes ayant surmonté des difficultés de gestion financière pour s’engager activement dans la gestion familiale.
Les collaborations avec des associations telles qu’Adie jouent un rôle clé pour autonomiser les populations défavorisées grâce au microcrédit et à l’accompagnement entrepreneurial. Ce modèle partenarial combine produits bancaires et formation communautaire, avec un taux de remboursement élevé et une création d’emplois notable. Néanmoins, des difficultés persistent quant à l’accès à l’éducation financière selon les profils démographiques, soulignant la nécessité d’approches adaptées prenant en compte l’intégration culturelle et les barrières socioéconomiques.
Le débat a également abordé le rôle des technologies, notamment de l’intelligence artificielle, dans l’amélioration des conseils financiers et de l’accompagnement. Il a été rappelé l’importance d’une éducation continue et de formations adaptées à toutes les générations pour combler les lacunes en matière de littératie financière et répondre aux évolutions des environnements financiers. Un engagement collectif, impliquant institutions financières, associations communautaires et individus, a été mis en avant comme indispensable pour relever ces défis et favoriser un développement économique durable. En somme, l’éducation financière a été présentée non seulement comme un outil de réussite économique, mais aussi comme un levier d’autonomisation et d’inclusion sociale.
- L’inclusion financière nécessite non seulement la disponibilité des produits, mais aussi l’éducation des clients à la littératie financière et à une bonne gestion financière.
- Un défi majeur pour beaucoup est le coût de la vie élevé sans une bonne planification financière.
- Une forte littératie financière est liée à des comportements positifs, tels que le paiement à temps et une gestion efficace de la dette.
- Une faible littératie financière est associée à des comportements nuisibles, comme le recours au crédit coûteux et une retraite non planifiée.
- Les initiatives d’éducation financière de Sicoob réduisent les taux de défaut des membres et augmentent leur fidélité.
- Impliquer les communautés par l’éducation financière est perçu comme un investissement à long terme avec des retombées sociétales importantes.
- Un projet a été lancé pour créer une institution financière axée sur la transformation socioéconomique dans des municipalités non bancarisées.
- Frédéric Lavenir d’ADIE a partagé son expérience sur le microcrédit, destiné à aider les individus à créer leur propre emploi.
- Le modèle d’ADIE atteint un taux de remboursement de 95 % et de hauts taux de réussite, la plupart des financés étant employés trois ans après la création du projet.
- Il est nécessaire de dépasser les barrières mentales et la perception de soi chez les groupes marginalisés concernant leur participation aux activités financières.
- L’éducation financière peut provoquer des transformations profondes dans la vie des individus, favorisant l’inclusion sociale.
- Enseigner la littératie financière est plus efficace que de simplement donner de l’argent, car cela encourage des pratiques financières durables.
- Les leaders de projets à succès deviennent des ambassadeurs, promouvant l’inclusion et la formation dans leurs communautés.
- L’inclusion financière au Brésil fait face à d’importants défis, avec un niveau élevé d’activité bancaire qui peut cacher une mauvaise gestion financière.
- Le mouvement coopératif milite pour un changement de mentalité sur l’abondance financière.
- L’éducation financière doit se concentrer sur l’enseignement progressif de la prise de décision aux jeunes pour un avenir financier sécurisé.
- La banque coopérative met l’accent sur la collaboration, permettant à des organisations comme ADIE de renforcer la littératie financière.
- Une éducation continue pour tous les âges est nécessaire pour naviguer dans les complexités financières modernes.
- L’importance d’investir au-delà des produits financiers pour améliorer la vie des membres est soulignée.
BPCE’s group strategic plan “Vision 2030”, from the perspective of the cooperative model: Nicolas Namias (CEO, BPCE)
Plan stratégique du groupe BPCE “Vision 2030”, dans la perspective du modèle coopératif : Nicolas Namias (CEO, BPCE)
Nicolas Namias, PDG de BPCE, a souligné l’importance du modèle coopératif lors du 75e anniversaire du CIBP, présentant le plan stratégique « Vision 2030 » visant à renforcer les valeurs coopératives dans le secteur bancaire. Il a abordé le rôle essentiel de la durabilité et des avancées technologiques, telles que l’intelligence artificielle, pour améliorer l’inclusion financière.
L’intervention a favorisé la collaboration entre les participants afin d’adapter le modèle coopératif aux défis émergents, en s’appuyant sur l’engagement de BPCE depuis 200 ans au service de l’économie française, notamment des PME. BPCE vise une croissance globale tout en plaidant pour des régulations neutres soutenant les intérêts coopératifs dans un paysage bancaire concurrentiel. Leurs stratégies proactives, comme la réduction des taux hypothécaires pour les investissements énergétiques performants, témoignent de leur engagement à construire un avenir durable et inclusif.
Nicolas Namias, PDG de BPCE, est intervenu lors du 75e anniversaire du CIBP le 6 juin 2025, soulignant l’importance du modèle coopératif pour BPCE depuis sa création, issue de la fusion entre Banque Populaire et Caisses d’Épargne. Il a affirmé un engagement en faveur de l’unité dans la diversité, mettant en avant le plan stratégique « Vision 2030 », destiné à renforcer les valeurs coopératives dans le secteur bancaire face aux défis actuels.
Nicolas Namias a évoqué les discussions autour de la durabilité et des avancées technologiques comme l’intelligence artificielle, essentielles pour améliorer l’inclusion financière. Il a réaffirmé la mission du CIBP de promouvoir les principes coopératifs et l’importance du réseau des participants pour encourager la collaboration au sein du secteur bancaire. L’événement a permis un dialogue constructif sur l’adaptation du modèle coopératif aux nouveaux défis, en exposant diverses perspectives sur la durabilité.
Fort d’une histoire de plus de 200 ans, BPCE illustre un engagement durable au service de l’économie française et des PME, apportant un soutien crucial au financement des transitions énergétiques et technologiques. La banque coopérative s’est adaptée à la digitalisation, insistant sur la nécessité de rester pertinente dans un paysage concurrentiel en rapide évolution, dominé par des banques commerciales sélectives.
La Vision 2030 de BPCE vise une croissance globale tout en garantissant un accès universel et inclusif pour tous ses clients, présents sur l’ensemble du territoire. Au cœur de cette vision se trouve la conviction que la structure coopérative peut générer un impact économique important sans privilégier de marchés spécifiques. Les défis liés aux cadres réglementaires, souvent favorables aux banques commerciales, conduisent BPCE à plaider pour une régulation neutre assurant des conditions équitables pour les coopératives. Il s’agit de trouver un équilibre entre stabilité et croissance, particulièrement essentiel pour les PME que servent principalement les coopératives. Le débat sur la gouvernance souligne la nécessité d’une meilleure compréhension des modèles coopératifs au sein des réglementations pour soutenir une gouvernance efficace sans compromettre l’identité coopérative.
Par ailleurs, l’engagement concret de BPCE se traduit notamment par sa politique de baisse des taux hypothécaires pour les clients investissant dans l’efficacité énergétique, illustrant sa position proactive en matière de durabilité. Au final, la double ambition de BPCE, alliant valeurs coopératives et croissance, reflète une approche globale pour construire un avenir durable et inclusif pour l’ensemble des parties prenantes.
- Nicolas Namias, Directeur général de BPCE, a présenté le plan stratégique du groupe « Vision 2030 » lors du 75e anniversaire du CIBP.
- Il a souligné l’importance des valeurs partagées et de la diversité au sein du modèle bancaire coopératif.
- La mission du CIBP est de renforcer les valeurs coopératives auprès de ses membres à l’échelle mondiale.
- Le modèle coopératif soutient la durabilité, l’intelligence artificielle et l’inclusion financière.
- BPCE vise à servir l’économie réelle et tous ses clients sur l’ensemble des territoires.
- Depuis 1818, Banques Populaires et Caisses d’Epargne gèrent l’épargne des Français, alliant banques coopératives et banques d’épargne.
- La banque coopérative accompagne les PME, finançant 22 % de l’économie française.
- Natixis, créée en 1919, se concentre sur le financement des infrastructures pour l’économie française.
- La banque soutient ses clients dans leur transition face aux changements économiques et technologiques.
- BPCE met en œuvre une initiative « IA pour tous », aidant employés et clients à utiliser les outils d’intelligence artificielle.
- La digitalisation et l’IA peuvent renforcer le modèle coopératif, notamment auprès des jeunes générations.
- Vision 2030 répond aux défis auxquels font face les banques coopératives en Europe.
- Une inquiétude est exprimée concernant le cadre réglementaire européen, jugé déséquilibré entre stabilité et croissance.
- Le soutien à l’Union des marchés de capitaux est essentiel pour ne pas faire de l’ombre au financement bancaire.
- La gouvernance des coopératives européennes manque souvent de voix indépendantes au sein des conseils d’administration.
- Vision 2030 vise à renforcer la stabilité financière de BPCE et la représentation en gouvernance.
- BPCE prévoit d’augmenter sa part de marché en France de 22 % à 25 %.
- Les axes de croissance prioritaires incluent le financement de projets immobiliers et d’infrastructures locales.
- BPCE s’engage à protéger ses clients grâce à des solutions d’assurance complètes.
- Ils accompagnent leurs clients dans la gestion des transitions énergétiques avec des solutions concrètes.
- La vision pour 2030 met l’accent sur le financement des transitions clés et la création d’impacts positifs.
Glossaire général
- Accessibilité financière : Garantir l’accès aux services financiers pour toutes les personnes.
- Alphabétisation financière : Capacité à comprendre et à gérer efficacement ses finances personnelles.
- Appartenance : Statut de copropriétaire et d’utilisateur d’une coopérative, avec des droits de décision.
- Automatisation des processus par la robotique (RPA) : Technologie automatisant les tâches répétitives grâce à des robots logiciels.
- Banque coopérative : Modèle bancaire mettant l’accent sur la coopération entre les membres et la durabilité plutôt que sur le profit.
- Banque Populaire : Réseau de banques coopératives françaises, orientées vers les particuliers et les petites entreprises avec un ancrage régional.
- Banque Populaire Méditerranée : Banque coopérative régionale méditerranéenne, axée sur le développement local et l’engagement communautaire.
- Bien-être financier : Capacité d’une personne à satisfaire confortablement ses obligations financières présentes et futures.
- Capacité d’adaptation : Faculté d’une organisation à faire face à l’adversité tout en poursuivant ses activités.
- Capitalisation : Processus de constitution et de conservation du capital, notamment via les bénéfices non distribués dans les coopératives.
- Changement climatique : Modifications à long terme du climat ayant un impact sur les écosystèmes, notamment dans les zones sensibles comme la Méditerranée.
- Changement de mentalité : Évolution des croyances qui renforce le pouvoir d’agir économique ou social des individus.
- Choc économique : Problèmes affectant la productivité, l’emploi ou la répartition des richesses, surtout lors de périodes de transition.
- Citoyenneté économique : Intégration des populations marginalisées dans l’économie par l’emploi ou l’accès aux services.
- Commerce équitable : Pratiques économiques garantissant des conditions justes et durables pour les producteurs et les travailleurs.
- Compagnies artisanales : Petites entreprises proposant des services spécialisés (ex. : plomberie, menuiserie), valorisant souvent l’artisanat et la qualité.
- Comportement financier : Manière dont les individus prennent leurs décisions financières, influencée par l’éducation et les habitudes.
- Confiance : Sentiment de sécurité et de fiabilité dans les relations entre les membres et la structure coopérative.
- Coopération : Organisation détenue collectivement et gérée démocratiquement au bénéfice de ses membres.
- Coopérativisme : Mouvement social et économique promouvant la propriété partagée et la gouvernance démocratique.
- Coopératives : Organisations détenues par leurs membres, axées sur la responsabilité sociale, le bien-être communautaire et les bénéfices partagés.
- Développement durable : Développement répondant aux besoins du présent sans compromettre ceux des générations futures.
- Digitalisation : Adoption d’outils numériques pour améliorer les processus, les services et l’expérience client.
- Données hallucinées : Résultats inventés par l’IA, plausibles mais incorrects.
- Économie bleue : Modèle de développement durable des ressources océaniques pour la croissance économique et la santé marine.
- Économie coopérative : Système économique basé sur la propriété partagée et la gestion démocratique au service de l’intérêt collectif.
- Économie réelle : Secteur de l’économie produisant des biens et des services, par opposition au secteur financier.
- Éducation coopérative : Programmes favorisant la collaboration, le partage de savoirs et la croissance collective en milieu coopératif.
- Éducation financière : Enseignement des notions liées à la gestion de l’argent, l’épargne, le crédit et les services bancaires.
- Embauchabilité : Ensemble de compétences permettant de s’adapter aux évolutions du marché du travail, notamment liées à la technologie.
- Empowerment : Processus par lequel une personne acquiert plus de pouvoir sur ses décisions économiques et personnelles.
- Engagement : Niveau d’implication et de participation des membres dans leur coopérative.
- Enjeux globaux : Problématiques transversales telles que les inégalités, le changement climatique ou la sécurité alimentaire.
- Équité : Justice dans la répartition des ressources et des opportunités.
- Financement de marché : Obtention de capitaux via les marchés financiers plutôt que par emprunt bancaire.
- Financement inclusif : Accès équitable aux produits et services financiers, en particulier pour les populations défavorisées.
- Finances durables : Pratiques financières intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
- Gouvernance : Ensemble de règles et processus assurant la transparence, la responsabilité et la bonne gestion des organisations.
- Impact : Effets concrets d’une action ou d’une politique sur la société ou l’environnement.
- Inclusion économique : Participation équitable de tous les individus dans le système économique.
- Inclusion financière : Accès pour tous aux produits et services financiers utiles et abordables.
- Innovation : Introduction de nouvelles idées, méthodes ou technologies.
- Laboratoire d’innovation : Espace dédié à l’expérimentation de nouvelles idées et de solutions technologiques.
- Leadership : Capacité à guider et inspirer un groupe ou une organisation, particulièrement en période de transition.
- Lobbying : Activité visant à influencer les politiques publiques ou les décisions des autorités.
- Microcrédit : Petits prêts accordés aux personnes exclues du système bancaire traditionnel.
- Participation active : Implication concrète des membres dans la gouvernance et les activités de leur banque coopérative.
- Pertes sur créances : Non-remboursement d’un prêt ou d’un crédit.
- Pithéas : Navigateur grec originaire de Marseille, symbole du partage des savoirs.
- Réseau d’échange de valeurs : Plateforme permettant de partager des ressources, connaissances et valeurs entre coopératives.
- Ressources financières : Moyens économiques disponibles pour soutenir les activités et le développement.
- Responsabilité sociale : Devoir des organisations d’agir pour le bien de la société et de l’environnement.
- Risque : Probabilité qu’un événement ait des conséquences négatives sur une organisation ou une personne.
- Solidarité : Soutien mutuel entre les membres d’une communauté, fondement des coopératives.
- Stabilité économique : Situation de croissance régulière, de faible chômage et d’inflation maîtrisée.
- Structure éthique : Organisation qui agit de manière responsable, équitable et durable.
- Sustainabilité : Capacité à répondre aux besoins présents sans compromettre ceux du futur.
- Transition économique : Changements structurels liés à la technologie, la démographie ou le climat.
- Transformation : Processus de changement profond, souvent lié à l’innovation ou à l’adaptation aux défis globaux.
- Valeur partagée : Création de bénéfices économiques tout en répondant à des besoins sociaux.
- Vision 2030 : Feuille de route stratégique du Groupe BPCE pour une croissance durable et innovante d’ici 2030.
- Zone de leadership jeune : Espace de développement pour les futurs leaders de la coopération.
